ECONOMIE HUMANISTE

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dimanche 18 novembre 2018

RELATIONS ÉCONOMIQUES


LES RELATIONS ÉCONOMIQUES
Il y a en gros cinq types de relations économiques :
a) La charité conditionnelle type restaurants du cœur Coluche.
b) L'entreprise charitable type Emmaüs Abbé Pierre.
c) Le don à but d'harmonie sociale (pratiqué avec des voisins que l'on estime dignes de recevoir et dignes de l'acceptation de leur don). 
d) Le troc d'objets et de services (pratiqué par certaines communautés, éventuellement avec des monnaies alternatives).
e) Le troc pécuniaire (lucratif, c'est celui du système marchand dans le principe du libre échange sans limite, non égalitaire car la demande est manipulée par l'offre, que les néolibéraux veulent imposer, qui mène à la destruction de la planète).
Une relation économique de coopération, solidarité et partage est une solution intermédiaire mixte de c) et d), car c) est sans accord de contrepartie, n'implique donc pas de troc, et d) pas de reconnaissance mutuelle de convivialité, des conflits peuvent surgir au sujet de l'égalité des choses troquées. Ce type de relation existe dans les kibboutz, chez les Amish, dans les communautés issues de la culture hippie, anti psychiatrie, les communautés intentionnelles auto gérées, etc. Ces communautés ont des règles précises parfois très strictes et exclusives comme dans les kibboutz orthodoxes et chez les Amish. Chez ces derniers les jeunes sont autorisés à visiter le monde, quand ils reviennent se marier la communauté se rassemble pour leur construire une ferme, c’est un don. Cependant ils pratiquent entre eux le troc, des rivalités et des jalousies peuvent surgir. Ce sont des communautés chrétiennes anabaptistes indépendantes qui vivent frugalement comme au XIXème siècle, mais qui pratiquent des relations commerciales de type e) avec le monde extérieur.
Ce type de relation économique solidaire peut être la règle de petits groupes partageant les mêmes valeurs, mais ne peut pas s’étendre à l’ensemble d’une nation car elle exige une attitude psychologique inter-relationnelle acceptée envers tous ses membres, qui ne peut pas être imposée, ni créée, ni contrôlée. Elle se prête mal à la réalisation de grands projets nécessitant maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre et entreprises de réalisation. Enfin, chacun ne dispose pas de produits ou de services à troquer et peut préférer des relations d’échange de type commercial.
La relation économique du type commercial est donc incontournable pour la survie des populations d’un Etat moderne comme la France. Or nous savons que cette relation du consommateur au vendeur n’est pas équilibrée au profit de l’offre, qui manipule la demande par la publicité, le marketing, et des techniques commerciales abusives. Il y a donc lieu pour protéger le consommateur, de réglementer l’offre en interdisant la vente de produits nuisibles pour sa santé, de produits de faible qualité s’ils sont à obsolescence programmée, et de protéger la planète d’une exploitation dégradante au niveau des ressources et polluante au niveau des déchets. Il est également nécessaire de protéger le travailleur d’une exploitation abusive par l’entreprise qui l’emploie, la situation du marché du travail étant tout aussi déséquilibrée que celui de la consommation.


mardi 13 novembre 2018

LE DON


L’AVENIR EST À L’ÉCONOMIE DU DON
Publié le 12 novembre 2018 par Solidarités Émergentes
L’anthropologue Alain Caillé, dans ses travaux du laboratoire MAUSS (Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales), en hommage à Marcel Mauss et à ses recherches sur le don, propose une (nouvelle) vision des rapports sociaux. Il postule que le paradigme fondateur des relations sociales est en fait celui du don, antérieur historiquement comme l’a démontré Marcel Mauss, puisqu’il est la base d’échanges des peuples premiers et de ce fait précède les autres formes mercantiles et marchandes qui ont suivi.
La spécificité du don est qu’il permet à la fois de faire le lien et d’éviter les conflits. « La triple obligation de donner, recevoir et rendre, constitue l’universel socio-anthropologique sur lequel se sont construites toutes les sociétés anciennes et traditionnelles. (…) Le don constitue le moteur et le performatif par excellence des alliances (Alain Caillé) ». Il permet d’éviter les guerres et entretient la paix entre les tribus, peuples, communautés. « Donner consiste à prendre l’initiative dans l’échange ; recevoir suppose de manifester explicitement la reconnaissance de la valeur du geste du donateur ; rendre conduit à donner à son tour. Ces trois étapes sont les éléments d’un cycle sans fin, donateurs et donataires occupant successivement une place puis l’autre. En effet on n’est jamais quitte dans ce type de transaction : le principe d’équivalence n’habite pas ces cultures. Le but de ces échanges n’est pas de troquer des biens ou des services, mais de créer des liens (Norbert Alter, Donner et prendre – La coopération en entreprise) ». C’est l’inégalité entre les individus qui permet d’éviter le conflit, car s’ils se perçoivent égaux, il y a alors risque de conflit, au sens de la rivalité mimétique de René Girard. Le don comme les rites d’hospitalité « visent à éviter une situation d’égalité entre l’étranger et la société hôte, égalité qui est nécessairement source de rivalité et donc de conflit (Julian Pitt-Rivers, Anthropologie de l’honneur – La mésaventure de Sichem) ».
Le don repose sur la confiance, « l’approche par le don apporte l’observation que ces réseaux sont des réseaux de confiance et de loyauté et que c’est par l’intermédiaire de l’acceptation (ou du refus) du don/contre-don qu’ils se font (ou se défont). Aussi longtemps que la confiance demeure effective, la coopération est possible et il se produit alors un endettement mutuel positif, un jeu qu’on dirait aujourd’hui gagnant/gagnant (Alain Caillé) ».
Avec la sociologie anthropologie du don, on passe de la sociologie de l’individualisme méthodologique, qui explique tout par l’intérêt individuel et la rationalité, qui a constitué le cadre de référence des travaux de Michel Crozier (L’Acteur et le Système) et qui correspond au paradigme moderne/postmoderne, à la sociologie du holisme. Ce que décrivent Alain Caillé et les autres auteurs dans la mouvance des travaux de Marcel Mauss avec son tiers paradigme, c’est un retour aux pratiques des peuples premiers, pour lesquels les échanges reposent sur le don : donner, recevoir et rendre, créant la dynamique sans fin, du lien et des échanges sociaux, privilégiant la paix à la guerre et aux conflits (trop coûteux), encourageant la confiance, la loyauté, la gratitude et reposant sur un échange d’émotions positives nourrissant les relations sociales.
Christine Marsan
Extrait de l’ouvrage « S’approprier les clés de la mutation », sous la direction de Christine Marsan, 2013, éditions Chronique sociale, pp 187-189

Apprendre à l'autre à se servir d'un ordinateur est un don et non un troc

mercredi 7 novembre 2018

NICOTINE


LA NICOTINE
Toute cette affaire de dépendance à la nicotine a pour origine qu'elle provoque un plus de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans le cerveau. Peut-on parler d'addiction à la dopamine, la molécule du bonheur, d'accoutumance au bonheur ? La nicotine est un anxiolytique, un antidépresseur, un psychotrope, c'est leurs effets que recherche le fumeur, le vaporetteur, le nicoretteur, mais il y a un plus avec la cigarette c'est la saveur du tabac et un effet de micro auto hypnose relaxante dû au choc de la bouffée, qu'il retrouve partiellement avec la vaporette et non avec la nicotine pure peu dosée, sans saveur et d'une action plus lente, ce qui explique le taux de rechute, ce qui fait dire au professeur Robert Molinard que la nicotine ne provoque pas d'accoutumance et que le fumeur ne passe pas du tabac à la molécule de base comme il se fait avec d'autres drogues. Reste que la nicotine est un excellent psychotrope et on peut se demander pourquoi elle est interdite à la prescription des médecins pour les non fumeurs pour cause de dépendance, alors que tous les psychotropes pharmaceutiques le sont tout aussi bien et souvent plus dangereux, si ce n'est pour préserver les ventes de l'industrie pharmaceutique. Le tabac est cancérigène, la nicotine ne l'est pas, elle est la moins chère de tous les psychotropes médicamenteux, elle est accusée de tout les maux par une alliance entre deux industries, la pharmacie et celle du tabac, les zélotes de l'alliance contre le tabac, et l'état pour protéger des intérêts lucratifs, pour de mauvaises raisons de dépendance dues a sa confusion avec le tabac que l'OMS classe au septième rang des drogues les plus dangereuses. Ne faudrait-il pas mieux pour vaincre le tabagisme étudier sérieusement tous ses effets bénéfiques et offrir aux fumeurs et aux non fumeurs le produit innovant à trouver, qui comble tous  leurs besoins réels en dopamine quand ils en manquent, et aux anxieux, déprimés, spasmophiles, TDAH, TOP, et autres troubles pathologiques, un médicament efficace, peu toxique, et moins coûteux pour la sécurité sociale que ce que l'on trouve sur le marché actuellement ? (Références : Voir le DOSSIER NICOTINE)



PSYCHOTROPES


LES PSYCHOTROPES
Nous sommes informés de l’existence de maladies par la perception de souffrances physiques ou mentales, qui ne sont en fait que des signaux, que des messages que quelque chose ne va pas. Nous percevons ces souffrances dans l’image kinesthésique de notre corps ou dans un état mental pénible. Ce sont des qualia qui n’existent pas sur le plan organique, mais uniquement au plan mental, et nous y surréagissons par de l’inquiétude. Comme nos deux natures, physique et mentale, vivent en symbiose, elles s’interinfluencent, aussi l’origine du problème peut se situer dans l’une ou l’autre.
Les psychotropes sont des molécules chimiques censées traiter des désordres psychologiques et comportementaux en modifiant et en altérant l’état du système nerveux central. Il en existe quatre grandes catégories : les neuroleptiques, les stimulants, les dépresseurs et les hallucinogènes, dans lesquels on distingue encore des sous-classes : hypnotiques, analgésiques et sédatifs. Presque toutes ces molécules sont addictives, et sont des poisons mortels à moins d’être titrées à très faible dose. Elles agissent principalement sur le cerveau, donc sur un émetteur de signaux, en espérant faire disparaître le symptôme de souffrance sans agir sur son origine, en sachant que le cerveau décharge la puissance émotionnelle, qu’il reçoit de notre mental, dans notre corps provoquant du stress somatique, éloigné de sa cause.
En général notre organisme répare assez rapidement ses déséquilibres physiques, mais il n’en va pas de même avec nos désordres psychiques comme l’anxiété, la dépression et toutes sortes de pathologies d’humeur, émotionnelles et comportementales. Ces molécules sont donc au mieux des molécules de confort qui souvent abrutissent plutôt qu’elles ne soulagent, et comme elles ne traitent pas l’origine des souffrances, celles-ci persistent, le mal et sa médication devenant chronique. Malgré les réserves des notices, certaines personnes s’enferment pendant des années dans de véritables prisons médicamenteuses avec des psychotropes tels que les antidépresseurs, les stimulants pour travailler, et les somnifères pour dormir, ou y enferment leurs enfants dont les comportements les dérangent.
Les causes des souffrances de ces personnes étant psychiques, cela ne résout en rien leurs problèmes de vouloir supprimer des signaux qui les manifestent en agissant chimiquement sur la biologie cérébrale. Il vaudrait mieux pour elles de s’en affranchir, mais évidemment comme ces pathologies sont souvent imbriquées et renforcées par des pathologies sociales, ce n’est pas si facile pour elles. Du fait de la toxicité de ces psychotropes leur abus peut devenir dangereux, ainsi que nous l’ont montré les décès de grandes célébrités comme Maryline Monroe, Le King Elwis Presley et Michael Jackson, qui sont morts d’une overdose médicamenteuse.
Au fil des ans, grâce aux progrès de la chimie, la pharmacie est devenue un grand secteur économique. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Commission de la Transparence et la revue Prescrire, la moitié des principes actifs des médicaments pose problème : 35 % auraient un effet nul et 15 % un effet quasiment nul. La santé publique ne serait pas affectée par la suppression de nombreux médicaments. Le médecin qui prescrit ne sait pas forcément ce qu'il fait, car les décideurs du système de santé se laissent en grand nombre corrompre par les groupes pharmaceutiques et leurs lobbies. Aussi, il n'est guère plus possible de croire les recherches publiées, ni de se fier au jugement de son médecin. La France détient la médaille d’or des pilules du bonheur. Dans un rapport sur la santé dans le monde en 2010 et sur l'usage rationnel des médicaments, l'OMS rapporte que 50 % des médicaments ne sont pas prescrits, délivrés ou vendus comme il convient. La surconsommation des psychotropes, des antidépresseurs et des anxiolytiques est donc devenu un problème de santé mondial.



mardi 30 octobre 2018

SÉPARATION DE L’ÉCONOMIE ET DE L’ÉTAT


DES RÉPONSES AUX DÉRIVES ÉCONOMIQUES
Ce n'est pas au consommateur d'être un expert en alimentaire industriel bac + 5 pour pouvoir analyser ce qui est bon pour lui, c'est à un service de l'Etat de le faire et d'interdire le nuisible (le miel sans miel, la confiture de fraise sans fraises, le sirop de grenadine sans grenade (après des recherches infructueuses dans 3 chaines de supermarché, j'ai été voir chez Super U ce jour, 10 marques différentes pas une seule ne contenant de grenade), les additifs de saveur et de texture, le sel dans toutes les conserves de légumes (ma grand mère ne mettait pas de sel dans ses bocaux de petits pois récoltés du jardin), etc. Cette nourriture médiocre à commencé à se répandre à la fin du XIX éme, à une époque où les gens étaient peu cultivés, mais possédaient une culture traditionnelle leur assurant une base cognitive. Aujourd'hui l'offre est confusionnelle, pas seulement dans l'alimentaire, partout, l'informatique ajoute à cette confusion, et après on s'étonne que les gens n'ont plus de repères, que la société est schizophrène, que les pathologies de toutes sortes augmentent.
Le goulet d'étranglement qu'il faut frapper, c'est la grande distribution qui contraint les producteurs à produire nuisible en leur imposant ses normes (fruits et tomates insipides, sel, sucre, gras, additifs, emballages, obsolescence, etc). C'est à l'Etat d'imposer des normes sanitaires draconiennes. Le petit artisan et le maraîcher bio qui vend des paniers ne posent pas de problème. 
Le paradigme qui veut que pour créer des emplois, l'entreprise soit libre de vendre tout et n'importe quoi, est l'étendard de bataille du néolibéralisme, d'une mauvaise foi évidente, car les mêmes font d'un autre coté, tout pour réduire les charges salariales et les emplois. Ne nous leurrons pas, la seule valeur du capitalisme : c'est le profit et rien d'autre (ce qui est d'ailleurs légitime), le reste ce ne sont que des arguments trompeurs pour manipuler les politiques et l'opinion publique. Ces thèses libérales et tous les arguments de vente pour noyer les esprits témoignent d'une arnaque à grande échelle et d'une manipulation réfléchie de la culture de base qui imprègne les masses. A la limite, ce n'est pas à l'offre de chercher à faire de la qualité, de respecter l'homme et la planète, car c'est contradictoire avec son principe fondamental : le profit. C'est à l'Etat de lui imposer des contraintes, il est là dans son rôle de régulateur et de protecteur suprême de la cité.
Le problème est mondial, et si la France agit seule, il n'est pas du tout certain que les entreprises françaises soient celles qui en pâtissent le plus, car la toxicité vient principalement d'ailleurs, des pays où la réglementation est très faible et la contrefaçon galopante, Chine et Etats Unis en tête. La France peut imposer un protectionnisme drastique et intelligent, non sur les taxes mais sur la qualité des produits, dénoncer tous les accords internationaux, OMC, Gatt et UE en tête, car elle est souveraine. Elle peut même se monter pinailleuse, procédurière et abusive, installer un dédale administratif pour les accréditations à l'importation, faire traîner les procédures et rejeter des dossiers sans justification, invoquer des activités nuisibles d'une multinationale dans certains pays pauvres sans même en fournir la preuve, pour lui interdire toute activité en France. Se montrer arbitraire et même de mauvaise foi (la réciprocité à la mauvaise foi du néolibéralisme, oblige) pour rapatrier au pays des productions disparues depuis longtemps, car elle est souveraine et la souveraineté est dictatoriale et autoritaire par nature. La France est un grand pays agricole et industriel qui peut nourrir sa population et offrir aux français tout ce qu'ils ont besoin.
Cela n'a jamais été fait, et n'existe nulle part ailleurs, et alors ? A toute chose il faut un commencement. Si on veut stopper les dérives et inverser les causalités menaçantes, il faut agir et agir vite, ne pas compter sur le bon vouloir des entreprises et la sagesse des consommateurs, car c'est une excuse pour ne rien faire, et c'est totalement inopérant compte tenu de la psychologie humaine. Et espérer que d'autres nations nous suivront un jour. Il ne faut pas se leurrer des fantasmes de l'économie dite verte, si on veut éviter une hausse des températures de plus de 3 degrés à la fin de ce siècle, il faut que l'économie occidentale chute de 50% pour compenser la progression légitime de l'économie des pays les plus pauvres, et après ce sera pire, surtout si nous ne faisons rien.



mardi 23 octobre 2018

ALIMENTATION ET SANTÉ


LES PRODUITS ALIMENTAIRES TOXIQUES
Si on veut éviter les dérives d’une consommation alimentaire qui mène droit à l’obésité d’une population pathologique à facteur élevé de risque de diabète, qui plombe les comptes de la sécu, il ne faut pas se limiter à des conseils préventifs car c’est inefficace, il faut en interdire la vente pour protéger les individus malgré eux, et protéger la planète. (Référence : l’île de Nauru dans le pacifique du temps où elle était riche de ses phosphates, à présent elle est redevenue très pauvre, du fait d’erreurs de gestion financière. Donc les habitants sont à nouveau contraints de pécher et de cultiver le manioc, ce qui les fait démaigrir sainement).
Un exemple : Les boissons énergétiques pour les sportifs (je ne citerai pas de nom, vous connaissez les marques). J’ai vu une vidéo d’un mec qui faisait de la musculation et en avait abusé. Un très bel homme pour un temps, qui est devenu plus tard un cadavre ambulant, auquel on ne donnait pas plus de six mois à vivre à trente ans. Que consommaient les athlètes des olympiades antiques et les légions romaines ? Du gruau de céréales, de l’huile d’olive, et de l’eau coupée de vinaigre. Pourtant construire un pont en bois sur le Rhin en quelques jours sur ordre de César, puis le démonter, c’était un travail de force. Mais cette nourriture était suffisante. Saine, elle ne menaçait pas la santé. Redevenons sages comme l’étaient nos anciens, et interdisons cette nourriture industrielle et ces boissons nuisibles pour le corps humain, qui contiennent trop de sucre, de sel, de gras, et multiples additifs étranges dont on ignore les effets secondaire à long terme sur la santé humaine.



jeudi 18 octobre 2018

LE LIBRE ECHANGE


Pourquoi le capitalisme est il détesté ?
Parce qu’il est fondé sur le libre échange, la liberté de l’offre et de la demande. Seulement ces deux libertés ne sont pas égales : Si l’offre est totalement libre (sauf nocivité avérée, difficile à établir), la demande est manipulée par des techniques publicitaires et commerciales abusives, aliénantes pour les masses et les soumettant à la misère au profit des plus riches et des plus puissants. Le néo libéralisme dominant s’impose donc par ce mensonge, pourtant évident, d’une fausse égalité des libertés, qu’il faudrait remettre en question pour rétablir un équilibre par la réglementation la plus sévère des produits, de la publicité, du crédit à la consommation, et du marché du travail, interdisant toutes les pratiques abusives de l’offre ne respectant pas les valeurs et la nature de la personne humaine. Il en résulterait une crise boursière d’une amplitude inégalée, la faillite d’un grand nombre d’entreprises, et l’appauvrissement immédiat des riches, au profit d’une société artisanale de proximité créant de nombreux emplois.

mercredi 3 octobre 2018

LA GRATUITÉ


Problèmes liés à la gratuité
La liberté de la loi de l'offre et de la demande est un leurre : car si l'offre est libre, la demande ne l'est pas, le demandeur (consommateur) est manipulé par l'offre (publicité, démarchage, médias, cookies et plus). Donc pour rééquilibrer la chose, il faut réglementer l'offre (contrôle de la qualité, fraude, abus, toxicité, nuisances, dangerosité pour la santé physique et mentale de l'espèce, etc.). Or ce que l'on observe quand l'échange est gratuit, c'est qu'il n'y a pas ou peu de contrôle. Exemple : la télé avec des émissions à caractère toxique. Pire sur le net, avec les jeux vidéo de combats gratuits gores (Assassin est le dernier que j'ai vu sortir) dignes de l'entraînement de la Hitlerjugend.
En plus de l'addiction que peuvent entraîner les jeux et de leur toxicité pour la psyché, avec accroissement des tendances paranoïaques et autres troubles mentaux, cette gratuité est elle même un leurre car il y a capture sournoise de Big Data sur le net, infection de "chevaux de Troie". Le net est comparable au Far-West "au delà du Pecos" sans loi, où règnent les pires escrocs, le porno, les flibustiers de tous poils, et les entrepreneurs aux dents longues.
Dans l'antiquité, la loi naturelle du libre échange était propre car naïve. Au début du troc de biens, d'objets et de services, puis un des objets du troc fut remplacé par une valeur monétaire admise, d'abord les métaux et principalement l'or et l'argent. Le caractère concret de cette valeur évolua par l’apparition de la lettre de change, puis le papier monnaie, pour disparaître complètement à l’ère de la monnaie numérique virtuelle, manipulable à merci. De plus, s'il y avait déjà des achats forcés et induits dans le passé, ces techniques d'induction se sont considérablement développées au XXéme siècle avec l'intelligence émotionnelle, l'hypnose conversationnelle, l’ingénierie psychologique de la publicité. Pourtant ce concept et cette notion de libre échange naïf, au cœur de la théorie économique néo libérale existe toujours. De ce qui précède nous pouvons conclure que cette notion est fausse, lacunaire et intentionnellement biaisée, comme l'est la théorie elle-même. La théorie libérale n'a donc rien de scientifique, elle n'est qu'une justification douteuse des acteurs qui s'en servent pour dominer l'économie mondiale. La théorie marxiste ne vaut pas mieux puisqu'elle sert à justifier une dictature barbare, soi-disant du prolétariat, mais en fait au bénéfice d'une intelligentsia politique oligarchique. Jean-Louis Tripon.

La question de la gratuité revoie à la question du don et se situe à un autre niveau que la question de l'offre et de la demande qui est au niveau du contrat. La gratuité ne peut s'appliquer à tout mais n'est pas à rejeter comme cela. Il y a bien sûr des fausses gratuités (expl : gratuité des transports) et des quasi gratuités qui ont une contrepartie (expl : le web). Je commence à lire un livre en Anglais, sur les recommandations de Rodrigo, qui explique que le web tue la démocratie. La gratuité renvoie à ce qui n'a pas de prix, c'est à dire la vie. Il est parfaitement envisageable qu''il y ait des pans entiers de notre existence qui soient sous le registre de la gratuité.


Mon œuvre de transmission est gratuite, mais je reçois un salaire ou plutôt une récompense objective non financière, dans le fait que mes élèves comme Thibaut, Kpossi et Roger, transmettent à leur tour ce qu'ils ont reçu de moi, et que le cercle des harmoniques de pleine conscience s'étend. C'est un troc entre ce que je donne et un résultat futur, un troc dont j'ai conscience au départ, sinon je ne m'y serais pas engagé, et que le résultat obtenu confirme. Cette chose n'a pas de prix car nulle quantité financière aussi haute soit-elle ne peut l'obtenir en contrepartie. Si la gratuité n'est pas lucrative, elle vise un objectif, procède d'une intention de celui ou du système qui donne, sinon elle est vide de sens, l'altruisme absolu n'existe pas. Elle peut être malhonnête ou perverse (le net), obéir à la satisfaction d'une éthique ou d'une conviction et pratique religieuse (l’abbé Pierre), ou plus objectivement dans la transmission d'un savoir ou d'un savoir faire par l'enseignant. De même, les aides de l'état (RSA, aide au logement) visent la paix sociale, donc une économie en forces de maintien de l'ordre. Les principes confucéens conseillent à l'empereur de Chine d'ouvrir gratuitement ses greniers en cas de famine, pour se faire aimer du peuple et régner sans conteste. La valeur du don se juge par la contrepartie de la réalisation de l'objectif qu'il implique, s'il n'y a pas de contrepartie c'est un échec et sa valeur est nulle. Le fou qui donne dans l'inconscience donne donc une chose sans valeur, mais qui peut aléatoirement en avoir une si celui qui la reçoit en fait quelque chose d'utile. C'est ainsi que je conçois l'économie de la gratuité...


lundi 1 octobre 2018

ECONOMIE DE LA SANTÉ


NICOTINE ou TABAC ?
La nicotine est le meilleur antispasmodique connu. Elle est présente dans le tabac, la tomate, l'aubergine, la pomme de terre, et le choux fleur. La façon la plus saine de l'absorber est un inhalateur pharmaceutique dosé à 10 mg, et non la cigarette qui contient en outre une foule de produits toxiques. 
Les études sur le rat n'ont pas pu prouver que la nicotine était cancérigène. Par ailleurs, les causes de la prolifération des cellules qui se sont libérées des obligations collectives, que l'on appelle cancéreuses sont inconnues (ben oui, elles sont devenues philosophes les chères petites, et quoi de plus normal que de désirer être libre). Les conclusions concernant cette "maladie" ne sont basées que sur des statistiques contestables. Pourquoi un pourcentage élevé de fumeurs ne développent pas de cancer, et leur voisin non fumeur, si ? Quel est le rôle du stress au travail dans l'apparition des cancers ? De qui se moque-t-on et pourquoi ?
La nicotine, devrait être prescrite et remboursée par la sécurité sociale au lieu de nombreux autres médicaments peu ou non efficaces, administrée pure par des voies saines et non chargé de poisons comme le tabac commercialisé, dont les effets bénéfiques au bien être sont naturellement recherchés par les fumeurs. Pourquoi cette absence d'information ? Quel rôle jouent les prédicateurs anti-tabac et leur lobby ? A qui cette désinformation profite-elle ?

Les aliénations sociales, culturelles, économiques et politiques de l'homme